Capsella bursa-pastoris (L.) Medik., 1792

Brassicaceae

Le nom capselle bourse-à-pasteur vient de la forme en cœur ou en bourse de ses fruits, rappelant les petites bourses que portaient les bergers pour ranger leurs écus. Le terme « Capsella » dérive du latin capsa, signifiant « boîte », renforçant cette analogie.

Noms familiers

Capselle bourse-à-pasteur, Bourse-de-capucin, Bourse-à-pasteur

Sommité fleurie de la capselle bourse-à-pasteur
Flore de Coste, Capsella bursa-pastoris
Flore de Coste - Capsella bursa-pastoris

Description botanique

La capselle bourse-à-pasteur (Capsella bursa-pastoris) est une herbacée annuelle, pubescente, à tige dressée de 30 à 50 cm de hauteur.

Ses feuilles basales, profondément dentées, forment une rosette, tandis que les feuilles caulinaires sont embrassantes et auriculées.

Les petites fleurs blanches à 4 pétales en croix sont regroupées en grappes lâches.

Les fruits, des silicules triangulaires en forme de cœur, sont caractéristiques de l’espèce.

Répartition

La capselle bourse-à-pasteur est une espèce très commune en France et dans toute l’Europe.

Répartition française de Capsella bursa-pastoris
Répartition française de Capsella bursa-pastoris en 2024

Biotope

La capselle bourse-à-pasteur pousse dans des milieux perturbés comme les jardins, les champs cultivés, les bords de routes et les terrains vagues.

Indicateur du sol et son milieu

La capselle bourse-à-pasteur indique une variation hydrique modérée, un sol limoneux ou sableux, un léger compactage et des sols riches en bases, caractéristiques des zones cultivées ou perturbées.

Usage médicinal

La capselle bourse-à-pasteur est utilisée traditionnellement pour ses propriétés hémostatiques et vasoconstrictrices, notamment pour traiter les saignements, soulager les troubles circulatoires et réguler la tension artérielle, sous forme d’infusion, de teinture ou de cataplasme.

Usage culinaire

Ses feuilles jeunes et tendres peuvent être consommées crues en salade, apportant une saveur légèrement piquante et poivrée. Elles peuvent aussi être cuites comme des épinards, ajoutées à des soupes, des quiches ou des omelettes. Les graines, riches en protéines, sont parfois utilisées comme substitut de poivre.

Sources :

1. inpn.mnhn.fr – Inventaire national du patrimoine naturel

2. tela-botanica.org – Réseau des botanistes francophones

3. « Petite flore de France, Belgique, Luxembourg, Suisse » – Page 96 – Régis THOMAS, Davis BUSTI, Margarethe MAILLART  – Edition Belin:

4. « L’encyclopédie des plantes bio-indicatrices alimentaires et médicinales » – volume 1 p119 – Gérard Ducerf. Edition Promonature

5. « Manger sauvage ! » Richard Mabey. Edition Larousse

6.« Les plantes médicinales » – Page 242 – P SCHAUENBERG, F PARIS  – Edition DELACHAUX et NIESTLE