Rosa canina

Églantier

Rosaceae

Famille : Rosacées

Nom scientifique : Rosa canina L., 1753

Noms communs : Rosier des chiens, Rosier des haies, Églantier, Églantier des chiens, Poil à gratter, Gratte-cul

L’églantier est facile à identifier dans la nature grâce à ses tiges arquées munies d’aiguillons recourbés, à ses fleurs roses à cinq pétales et à ses cynorhodons rouges en automne. Cependant, distinguer précisément les différentes espèces du genre Rosa peut s’avérer délicat, même pour un œil averti : hybridations fréquentes, forte variabilité et critères botaniques subtils compliquent leur détermination.
Heureusement, cette complexité n’a pas de conséquence pratique : aucune espèce du genre n’est toxique, et toutes possèdent plus ou moins des usages médicinaux et comestibles similaires. Il convient toutefois d’être attentif car certaines espèces sont rares et méritent d’être préservées.

Projet de numérisation de la flore de L'Abbé Coste par le réseau Tela botanica - 2011 - Rosa canina — Flore de Coste - Rosa canina

Description botanique

🌿 Arbrisseau vivace et épineux de 1 à 3 mètres de haut, à port buissonnant et tiges arquées
🍃 Feuilles : alternes, composées de 5 à 7 folioles ovales, dentées, à face inférieure pubescente
🌸 Fleurs : à cinq pétales libres, de couleur rose pâle à blanc, odorantes
🍇 Fruits : cynorhodons ovoïdes, lisses, rouge vif à maturité, contenant de nombreux akènes poilus

Floraison

🪻 Floraison : mai à juillet
🍇 Fructification : dès septembre

Répartition géographique

🇫🇷 France : présent sur l’ensemble du territoire
🌍 Monde : largement répandu en Europe, en Asie occidentale et en Afrique du Nord

Répæartition française de Rosa canina en 2018

Écologie

Espèce mésoxérophile, neutrocalcicole, appréciant les sols bien drainés, plutôt riches et légèrement calcaires.

Habitat : haies spontanées, friches, lisières, talus, bords de chemins ou de champs
Altitude : jusqu’à 1800 m

Lieu d’observation

Sources :

Inpn.mnhn.fr – Inventaire national du patrimoine naturel
Tela-botanica.org – Réseau des botanistes francophones

Propriétés médicinales

Les cynorhodons, très riches en vitamine C, sont réputés pour renforcer les défenses immunitaires et aider à combattre la fatigue hivernale. Ils sont traditionnellement utilisés en tisane, sirop ou poudre.

Les feuilles ainsi que les galles, appelées bédégars, contiennent une forte teneur en tanins aux propriétés astringentes.

L’huile extraite des graines, riche en acides gras essentiels, est prisée pour les soins cutanés : elle favorise la régénération de la peau, atténue les cicatrices et nourrit les peaux sèches ou matures.

Usage culinaire

Les cynorhodons peuvent être transformés en confiture, gelée, sirop ou pâte de fruit après avoir été soigneusement épépinés (les fameux poils à gratter). Leur goût acidulé et fruité est très apprécié.
Les jeunes pétales peuvent être utilisés pour parfumer des desserts, des tisanes ou même du sucre.