Myosotis ramosissima Rochel, 1814

Myosotis hérissé

Boraginaceae

Famille : Boraginacées

Noms français : Myosotis très rameux, Myosotis rameux, Myosotis hérissé

Le myosotis hérissé (Myosotis ramosissima) est une petite plante annuelle discrète, il faut se rapprocher pour admirer ses délicates fleurs bleu pâle regroupées en grappes lâches et son feuillage velu. Bien moins connu que ses cousins des jardins, ce myosotis sauvage joue pourtant un rôle écologique intéressant dans les écosystèmes ouverts.

Fleurs du myosotis hérissé
Flore de Coste – Myosotis ramosissima subsp. ramosissima
Flore de Coste - Myosotis ramosissima subsp. ramosissima

Description botanique

Myosotis ramosissima subsp. ramosissima :

  • Plante de 3-30 cm, velue-hérissée
  • Tiges grêles, dressées ou ascendantes, simples ou rameuses dès la base
  • Fleurs bleues, très petites, en grappes nues jusqu’à la base, à la fin allongées et très lâches, plus longues que le reste de la tige
  • Pédicelles fructifères : inférieurs égalant à peu près le calice

Myosotis ramosissima subsp. lebelii :

  • Plante naine (3-12 cm), d’un vert clair, hérissée de poils étalés
  • Tiges nombreuses, couchées-diffuses, à rameaux divariqués, florifères presque dès la base
  • Fleurs blanches, très petites, en grappes flexueuses en zigzag, feuillées jusqu’au sommet, très lâches
  • Pédicelles fructifères : inférieurs 1-2 fois plus longs que le calice
Flore de Coste – Myosotis ramosissima subsp. lebelii
Flore de Coste - Myosotis ramosissima subsp. lebelii

Répartition géographique

  • Europe : Ouest et centre
  • France : Presque toute la France, plus rare dans l’Est
Répartition française de Myosotis ramosissima en 2018
Répartition française de Myosotis ramosissima en 2018

Écologie

  • Habitat : Pelouses sèches, cultures, friches, bords de chemins
  • Sol : Secs à frais, plutôt siliceux
  • Altitude : 0-1500 m
  • Type écologique : Mésoxérophile

Lieu d’observation

Sources :

Comestibilité et usages médicinaux

🚫 Les myosotis ne sont pas comestibles et leur usage médicinal est déconseillé. Bien que quelques mentions historiques existent, ces plantes contiennent des alcaloïdes toxiques (pyrrolizidiniques) dangereux pour le foie. Les rares usages traditionnels (problèmes oculaires ou respiratoires) n’ont pas été validés scientifiquement.

Bibliographie