Petrorhagia saxifraga

Tunique saxifrage

Caryophyllaceae

Famille : Caryophyllacées

Nom scientifique : Petrorhagia saxifraga (L.) Link

Noms communs : Tunique saxifrage, Oeillet saxifrage, Oeillet des rochers, Pétrorhagie saxifrage

La tunique saxifrage est une plante herbacée vivace. Elle se rencontre fréquemment sur les pelouses sèches, les rocailles et les vieux murs, où elle forme des touffes fines et ramifiées. Elle affectionne les sols secs et calcaires.

Flore de Coste - Petrorhagia saxifraga
Petrorhagia saxifraga - Projet de numérisation de la flore de L'Abbé Coste

Description botanique

Plante vivace, généralement de 10 à 20 cm de haut.

  • 🌱 Tiges : dressées, grêles, rameuses, étalées et ascendantes.
  • 🍃 Feuilles : opposées, linéaires à lancéolées, sessiles, glabres.
  • 🌸 Fleurs : petites, solitaires ou en cymes lâches, pétales rose pâle.
  • 🌰 Fruits : capsules ovoïdes s’ouvrant par 4–6 dents.

Floraison

  • 🪻 Floraison : juin à septembre

Répartition géographique

  • 🇫🇷 France : présente dans les régions calcaires et méridionales.
  • 🌍 Monde : espèce eurasiatique, répandue dans la majorité de l’Europe, en Afrique du Nord et jusqu’en Asie occidentale.
Répartition française de Petrorhagia saxifraga en 2018
Répartition française de Petrorhagia saxifraga en 2018

Écologie

Espèce xéroneutrophile pionnière, caractéristique des sols secs, pauvres, plutôt calcaires.

  • Habitat : pelouses sèches, rocailles, éboulis, friches, murs anciens.
  • ⛰️ Altitude : jusqu’à 2200 m.

Lieu d’observation

Sources :

Propriétés médicinales

🚫 Aucune propriété médicinale connue ou documentée pour cette espèce.

Usage culinaire

🚫 Aucune toxicité rapportée mais aucun usage alimentaire recensé non plus.

Les fleurs de sa cousine Petrorhagia prolifera auraient été utilisées autrefois pour préparer du thé.

Le saviez-vous ?

  • Jadis classée dans le genre Tunica, elle a parfois été confondue avec les œillets (Dianthus). Elle est aujourd’hui reconnue sous le nom Petrorhagia saxifraga.
  • Le nom Petrorhagia vient du grec ancien petra (« rocher ») et rhagia (« fente, crevasse »), en référence aux milieux pierreux où ces plantes poussent souvent.

Bibliographie