Calluna vulgaris

Ericaceae

Noms familiers

Callune commune, Callune, Béruée, Bruyère commune…

Description botanique

La Callune est un sous-arbrisseau de 20 à 50 cm avec des tiges tortueuses ligneuses et des rameaux fin et dressés.

Les feuilles sont petites, linéaires, opposées, sessilesFeuille ou fleur directement attachée à la tige, sans pédoncule. et densément imbriquées. D’une couleur vertes foncées, elles peuvent prendre une teinte rougeâtre en hiver.

Les fleurs en clochettes sont roses avec un petit pédonculePetite tige qui porte la fleurs puis le fruit.. Le caliceEnsemble des sépales qui protège la fleurs en bouton. est pétaloïde avec 4 bractées vertes. La corolle Ensemble des pétales qui enveloppe l’appareil reproducteur. à 4 lobes plus petites que le caliceEnsemble des sépales qui protège la fleurs en bouton. qui englobes 8 étamines incluses et un grand style.

Le Fruit est une capsule à 4 valves.

La floraison à lieu de juillet à octobre.

Sewen (68) le 16/08/2024
Sewen (68) le 16/08/2024

Répartition

Biotope

La bruyère est présentes dans les landes de plaines ou de montagnes et dans les clairières forestières de résineux.

Indicateur du sol et son milieu

La bruyère cendrée pousse dans les sols très acide siliceux et pauvre en nutriments.

Usage médicinal

La callune a les mêmes propriétés que la bruyère cendrée.

Usage culinaire

Depuis le Moyen-Age les Écossais confectionnent de la bière de callune, en France il y a la « Faroch » aux arômes de callune et myrtille.

Confusions

Souvent confondue avec d’autres espèces de la famille des ericaceae et notamment la bruyère cendrée qui est présente sur l’ouest du territoire français. La confusion est sans gravité puisqu’elles possèdent les mêmes propriétés et indications.

Sources :

1. Inventaire national du patrimoine naturel (INPN)

2. tela-botanica.org

3. « Mon herbier de santé » – p77 – Maurice Mességué. Edition Robert Laffont.

4. « Manger sauvage ! » – p113 – Richard Mabey. Edition Larousse.

5. « L’encyclopédie des plantes bio-indicatrices alimentaires et médicinales » – volume 1 p115 – Gérard Ducerf. Editions Promonature