Cardamine hirsuta L., 1753
Brassicaceae

Description botanique
La Cardamine hérissée (Cardamine hirsuta L.) est une plante annuelle, reconnaissable par sa base hérissée. Elle possède une racine pivotante dépourvue de fibres capillaires. Sa tige, peu feuillée, mesure entre 10 et 20 cm de hauteur.
Les feuilles sont pennatiséquées, avec 5 à 9 lobes, les feuilles caulinaires ayant 1 à 3 lobes, plus petites que les radicales.
Les fleurs, blanches et petites, sont longuement dépassées par les siliques inférieures. Les pétales, dressés et étroits, dépassent peu le calice, et la plante présente généralement 4 étamines. La floraison s’étend de mars à juin.
Les grappes fructifères sont assez longues, avec des siliques dressées.
Répartition
La Cardamine hérissée est présente en Europe, en Asie, en Afrique et en Amérique, où elle s’est naturalisée dans de nombreuses régions.
Biotope
La cardamine hérissée plante héliophile ou de demi-ombre, elle se développe dans les lisières, les clairières forestières, les forêts alluviales, les haies de bocage, ainsi que sur les murs, les rochers, dans les cultures et les vignes. Elle pousse jusqu’à 2000 mètres d’altitude.
Indicateur du sol et son milieu
Les sols à très faible pouvoir de rétention, caractérisés par un engorgement en matière organique archaïque, révèlent un lessivage et une érosion du sol.
Usage médicinal et culinaire
Les propriétés médicinales de la Cardamine hérissée semblent être relativement peu documentées dans la littérature scientifique. Toutefois, certaines sources indiquent qu’elle est riche en vitamine C.
Usage médicinal et culinaire
La plante entière de la cardamine hérissée est comestible, notamment les jeunes rosettes de feuilles printanières. Ces feuilles peuvent être consommées crues ou cuites et apportent une saveur poivrée dans les salades et divers plats.
Bibliographie
Sources :
1. tela-botanica.org – Réseau des botanistes francophones
2. inpn.mnhn.fr – Inventaire national du patrimoine naturel
3. « L’encyclopédie des plantes bio-indicatrices alimentaires et médicinales » – volume2 p114 – Gérard Ducerf. Edition Promonature