Centaurea jacea L., 1753
Asteraceae
Petite histoire
La centaurée jacée (Centaurea jacea) tire son nom du mythe grec du centaure Chiron, guérisseur légendaire qui utilisait des plantes médicinales, comme celles du genre Centaurea. Bien que ses vertus soient aujourd’hui peu exploitées, cette plante reste précieuse pour la biodiversité, ornementant les prairies qu’il convient de protéger.
Noms familiers
Centaurée jacée, Tête de moineau, Ambrette, Herbe d’amour, Bleuet rose

Description botanique
La centaurée jacée (Centaurea jacea L.) est une plante herbacée vivace de 30 à 60 cm de hauteur. Sa tige, dressée, est le plus souvent glabre avec des rameaux courts et épais.
Ses feuilles alternes sont lancéolées, celles situées le long de la tige sont sessiles et entières, tandis que les feuilles radicales sont pétiolées et souvent pennatifides.
Les fleurs, d’un pourpre intense et toutes tubuleuses, sont composées de fleurons extérieurs rayonnants. L’involucre est subglobuleux et entouré de feuilles ornées d’un appendice à frange déchiré de manière irrégulière, ce qui le distingue des autres centaurées (telles que Centaurea nigra ou Centaurea decipiens) dont les franges sont ciliées. La floraison est juin à septembre.
Les fruits sont des akènes légèrement pubescents, avec une surface lisse au sommet.
Répartition
La centaurée jacée est présente dans toute l’Europe, en Amérique du Nord et en Sibérie.
Biotope
La centaurée jacée se développe dans les lieux frais, les prés, les prairies agricoles, les bords de chemins et les talus.
Indicateur du sol et son milieu
La centaurée jacée est une espèce mésophile, préférant les milieux modérément humides et bien aérés, avec des sols fertiles. Elle indique un milieu riche en biodiversité, souvent rare et protégé.
Usage médicinal et culinaire
La centaurée jacée n’est pas reconnue pour ses qualités médicinales ou culinaires, contrairement à d’autres centaurées, comme Centaurea cyanus. Ses propriétés sont modestes et peu exploitées ; elle est principalement appréciée pour son rôle écologique et sa beauté ornementale dans les prairies et les jardins naturels.
Sources :
1. inpn.mnhn.fr – Inventaire national du patrimoine naturel
2. tela-botanica.org – Réseau des botanistes francophones
3.« Petite flore de France, Belgique, Luxembourg, Suisse » – Page67 – Régis THOMAS, Davis BUSTI, Margarethe MAILLART – Edition Belin:
4.« L’encyclopédie des plantes bio-indicatrices alimentaires et médicinales » – volume1 p125 – Gérard Ducerf. Editions Promonature