Quercus suber L., 1753

Fagaceae

Le chêne liège (Quercus suber L.) est un majestueux arbre emblématique des paysages méditerranéens, notamment pour son rôle dans la production de liège.

Noms familiers

Chêne-liège, Surier

Chêne liège 4
Flore de Coste - chêne liège
Quercus suber - Flore de Coste

Description botanique

Le chêne liège (Quercus suber L.) est un arbre mesurant entre 5 et 15 mètres de hauteur, facilement reconnaissable à son écorce épaisse, spongieuse et profondément crevassée.

Ses feuilles coriaces, sont pétiolées et de forme ovale ou oblongue. Elles présentent des bords dentés-épineux ou parfois presque entiers. La face supérieure est verte, tandis que la face inférieure est blanchâtre et tomenteuse.

Les chatons mâles, allongés et poilus, se développent au printemps, d’avril à mai.

Les fruits sont des glands subsessiles. La cupule conique porte des écailles légèrement saillantes, dont les supérieures sont plus longues et dressées, ce qui distingue le chêne-liège du chêne vert (Quercus ilex) ou du chêne kermès (Quercus coccifera). La fructification est abondante d’octobre à décembre.

Répartition

Quercus suber est présent en Sardaigne, Italie, Sicile, Espagne et Portugal, ainsi qu’en Afrique du Nord.

Répartition française du chêne liège en 2018
Répartition française du chêne liège en 2018

Biotope

Le surier pousse dans les bois clairs, les maquis et sur les côteaux siliceux du littoral méditerranéen.

Indicateur du sol et son milieu

Le chêne liège est une espèce thermo-mésoxérophile et acidiphile, adaptée aux sols légèrement acides et aux climats chauds à modérément secs.

Usage médicinal

L’écorce du chêne liège est utilisée en médecine traditionnelle pour ses propriétés astringentes, anti-inflammatoires et antiseptiques, notamment contre les diarrhées et les plaies. Cependant, son usage reste marginal comparé à d’autres espèces de chênes plus présent sur le territoire.

Usage culinaire

Les glands, comme ceux de nombreux chênes, peuvent être comestibles après préparation.

Sources :

1. inpn.mnhn.fr – Inventaire national du patrimoine naturel

2. tela-botanica.org – Réseau des botanistes francophones

3.« Petite flore de France, Belgique, Luxembourg, Suisse » – Page 181 – Régis THOMAS, Davis BUSTI, Margarethe MAILLART  – Edition Belin: