Symphytum officinale L.
Boraginaceae
Noms familiers
Grande consoude, herbe aux coupures, oreille d’âne, langue de vache, consolida maggiore, herbe à la charpente, consoude commune, herbe de consoude, et racine noire.
Description botanique
La consoude officinale (Symphytum officinale) est une plante vivace de 40 cm à 1 mètre de hauteur entièrement poilu de poils raides. La tige est robuste, dotée d’ailes, et se ramifie principalement au niveau des aisselles des feuilles.
Les feuilles sont épaisses, de forme ovale-lancéolée. Les feuilles inférieures sont plus grandes et s’étendent plus longuement que les feuilles du milieu de la tige.
Les fleurs sont blanchâtres, jaunes, rosées ou violettes. La corolle actinomorphe en cloche avec des écailles mesure 15 mm et ses lobes sont réfléchis vers l’arrière.
Les fruits sont des tétrakènes lisses et brillants, mesurant environ 3 à 5 mm.
La floraison est de mai à août.










Répartition
La consoude officinale se trouve dans presque toute la France et est répartie en Europe, surtout centrale, ainsi qu’en Sibérie occidentale.
Biotope
La grande consoude se trouve couramment dans les prés humides, les fossés et le long des cours d’eau, jusqu’à 1200 mètres d’altitude.
Indicateur du sol et son milieu
La consoude officinale est hygronitratophile, ce qui signifie qu’elle préfère les sols riches en azote et en humidité. Elle prospère dans des sols gorgés d’eau, riches en matière organique archaïque et en bases.
Usage médicinal
La consoude officinale est cicatrisante et anti-inflammatoire. Utilisée principalement en applications externes, elle favorise la guérison des blessures, des contusions et des inflammations articulaires. Toutefois, son utilisation interne est déconseillée en raison des alcaloïdes pyrrolizidiniques potentiellement toxiques pour le foie.
Usage culinaire
Traditionnellement, la consoude officinale a été consommée mais elle est aujourd’hui considérée comme non comestible en raison de la présence de pyrrolizidine alcaloïdes dans ses feuilles et ses racines, qui peuvent être toxiques pour le foie et potentiellement carcinogènes.
Sources :
1. « L’encyclopédie des plantes bio-indicatrices alimentaires et médicinales » – volume1 p306 – Gérard DUCERF. Edition Promonature
2. inpn.mnhn.fr – Inventaire national du patrimoine naturel
3. tela-botanica.org – Réseau des botanistes francophones
4.« Petite flore de France, Belgique, Luxembourg, Suisse » – Page 91 – Régis THOMAS, Davis BUSTI, Margarethe MAILLART – Edition Belin: