Digitalis purpurea L., 1753

Digitale pourpre

Plantaginaceae

Noms familiers

Digitale pourpre, Grande digital, Doigtier, Gant-de-bergère, Gantelée, Gantière, Gantillier, Gant-de-Notre-Dame

Description botanique

La digitale pourpre est une plante herbacée bisannuelle, atteignant entre 1 et 1,5 mètre de hauteur.

Les feuilles sont alternes, lancéolées, pubescentes et présentent des bords dentés. La première année, elles forment une rosette basale, puis, la seconde année, elles développent une tige florale.

Les fleurs, en forme de cloche allongée, sont groupées en grappes unilatérales. Elles sont généralement de couleur rose pourpre, parfois blanches, avec des taches sombres à l’intérieur.

Les fruits sont des capsules qui renferment de nombreuses petites graines.

La floraison se déroule de mai à août.

Fleur de digitale pourpre
Borne (07) le 20/07/2023

Répartition

Cette espèce est largement répandue en Europe occidentale et centrale, s’étendant du Portugal et de la Sardaigne jusqu’au sud de la Suède.

Répartition en France de Digitalis purpurea en 2018
Répartition en France de Digitalis purpurea en 2018

Biotope

La digitale pourpre se développe dans les lieux incultes, les clairières, les coupes forestières, les lisières, les talus ainsi que dans les champs en friche, principalement sur des terrains siliceux, jusqu’à 1700 mètres d’altitude.

Indicateur du sol et son milieu

La digitale pourpre est une plante mésoacidiphile, elle préfère les sols modérément acides, elle se développe dans des sols pauvres en nutriments.

Usage médicinal

La digitale pourpre est à la fois médicinale et toxique. Ses propriétés cardiotoniques sont exploitées pour produire de la digitaline, un composé utilisé dans le traitement de certaines maladies cardiaques. Cependant, la plante est extrêmement toxique, même à faible dose, pouvant entraîner des troubles graves comme des arythmies cardiaques, et peut être mortelle en cas d’ingestion.

Usage culinaire

La digitale pourpre n’est pas comestible. Elle est extrêmement toxique, une dose de 2 à 3 feuilles séchées peut être létale.

Sources :

1. tela-botanica.org – Réseau des botanistes francophones

2. inpn.mnhn.fr – Inventaire national du patrimoine naturel

3. « Petite flore de France, Belgique, Luxembourg, Suisse » – Page 364,367 – Régis THOMAS, Davis BUSTI, Margarethe MAILLART  – Edition Belin:

4. « L’encyclopédie des plantes bio-indicatrices alimentaires et médicinales » – volume3 p150 – Gérard Ducerf. Edition Promonature