Chamaenerion angustifolium L. Scop., 1771

Onagraceae

Noms familiers

Épilobe à feuilles étroites, Épilobe en épi, Laurier de saint Antoine

Description botanique

L’Épilobe à feuilles étroites (Chamerion angustifolium) est une plante herbacée vivace, de 50 cm à 1,5 mètre de hauteur.

Les feuilles sont étroites, lancéolées, disposées de façon alternée sur la tige, avec des nervures marquées. Elles mesurent entre 5 et 20 cm de long et sont légèrement dentées.

Les fleurs sont regroupées en grappes terminales et ont une teinte rose-violet. Chaque fleur possède quatre pétales et quatre sépales, avec des étamines saillantes. La floraison a lieu de juin à septembre.

Le fruit est une longue capsule qui, une fois mûre, libère des graines équipées de petites aigrettes permettant leur dispersion par le vent.

Fleurs de l'épilobe à feuille étroite.
Saint-bonnet-le-chastel (63) le 17/09/2023

Répartition

L’Épilobe à feuilles étroites est répandu dans l’hémisphère nord, notamment en Amérique du Nord et en Europe. On le trouve également dans certaines régions de l’Asie.

Répartition en France de l'épilobe à feuille étroite en 2018
Répartition en France de l'épilobe à feuille étroite en 2018

Biotope

L’épilobe à feuilles étroites se développe principalement dans les lisières, clairières et zones défrichées, souvent dans les sols perturbés.

Indicateur du sol et son milieu

L’Épilobe à feuilles étroites est une espèce héliophile, préférant les milieux lumineux. Elle est mésophile, s’épanouissant dans des environnements ni trop secs ni trop humides, et acidicline, préférant les sols légèrement acides à neutres tout en tolérant une certaine variabilité dans le pH.

Usage médicinal

Chamerion angustifolium possède des propriétés anti-inflammatoires et décongestionnantes pour la prostate. Elle peut être utilisée dans le traitement de l’hypertrophie bénigne de la prostate ainsi que des troubles urinaires qui y sont associés.

Usage culinaire

Les jeunes tiges, feuilles et fleurs de l’Épilobe à feuilles étroites sont comestibles. Elles peuvent être consommées crues en salades ou cuites dans des soupes.

Sources :

1. tela-botanica.org – Réseau des botanistes francophones

2. inpn.mnhn.fr – Inventaire national du patrimoine naturel

3. « Petite flore de France, Belgique, Luxembourg, Suisse » – Page 215 – Régis THOMAS, Davis BUSTI, Margarethe MAILLART  – Edition Belin: