Galium aparine L.

Rubiaceae

Noms familiers

Grateron, rièble, gratte-cul, gratte-langue, saigne-langue, gaille, gaillet accrochant, herbe collante, anis sucré, japissou.

Description botanique

Le gaillet gratteron (Galium aparine) est une herbacée annuelle, pouvant atteindre de 20 cm à 1 mètre de hauteur. Les tiges sont robustes, avec des aiguillons crochus sur les angles qui leur permettent de s’accrocher.

Les feuilles sont disposées en verticilles de 6 à 8 autour de la tige. Elles sont linéaires-oblongues, avec une pointe mucronée. La face supérieure des feuilles est hérissée de poils crochus, ce qui les rend collantes au toucher.

Les fleurs blanches ont 4 pétales en forme d’étoile.

Les fruits sont composés de 2 akènes sphériques accolés et sont relativement gros, mesurant 3 à 6 mm de diamètre. Ils sont couverts de poils crochus, ce qui les rend facilement adhérents aux surfaces, favorisant ainsi leur dispersion.

La floraison a lieu de juin à octobre. 

Feuilles verticilles du Gaillet gratteron japissou
Saint-chapte (30) le 01/04/2023

Répartition

Elle est présente en Europe, en Asie occidentale et boréale, ainsi qu’en Afrique septentrionale.

Biotope

Galium aparine prospère dans les cultures, les haies, les lisières, les potagers, et les terrains en friche.

Indicateur du sol et son milieu

C’est une plante hygrocline, ce qui signifie qu’il préfère les milieux humides, et neutrophile, indiquant qu’il pousse de préférence dans des sols au pH neutre.

Elle indique un excès d’azote d’origine minérale ainsi qu’un excès de matière organique d’origine animale et végétale.

Usage médicinal

Le gaillet gratteron est principalement diurétiques et dépuratives. Il est traditionnellement utilisé pour traiter les affections cutanées, les infections urinaires et pour favoriser l’élimination des toxines. En usage externe, il peut être appliqué en cataplasme pour apaiser les irritations de la peau.

Grâce à ses composants astringents, il peut aider à réduire la transpiration et neutraliser les odeurs corporelles. Traditionnellement, ses feuilles étaient parfois utilisées comme un déodorant naturel en frottant la peau pour masquer les odeurs.

Usage culinaire

Ses jeunes pousses peuvent être consommées crues en salade ou cuites comme les épinards ou en soupe et les graines torréfiées du gaillet gratteron ont également été utilisées comme substitut de café.

Sources :

1. Tela-botanica.org – Réseau des botanistes francophones

2. inpn.mnhn.fr – Inventaire national du patrimoine naturel

3. « Petite flore de France, Belgique, Luxembourg, Suisse » – Page 345 – Régis THOMAS, Davis BUSTI, Margarethe MAILLART  – Edition Belin:

4. « L’encyclopédie des plantes bio-indicatrices alimentaires et médicinales » – volume 1 p175 – Gérard Ducerf. Edition Promonature

5. « Manger sauvage ! » Richard Mabey. Edition Larousse