Geranium robertianum L., 1753
Geraniaceae
Geranium robertianum est une espèce polymorphe, ce qui rend son identification plus complexe. Il peut être confondu avec Geranium purpureum, reconnaissable par ses pétales dépassant à peine les sépales et ses étamines dotées d’anthères jaunes, parfois orangées
Noms familiers
Géranium herbe-à-Robert, Géranium Robert, Herbe tangue, Herbe rouge, Aiguille Notre-Dame, Cerfeuil sauvage, Fourchette du diable, Épingles de la Vierge.
Description botanique
Le Géranium Herbe à Robert (Geranium robertianum) est une plante annuelle ou bisannuelle, souvent rougeâtre et velue, avec une odeur fétide. La tige, renflée aux nœuds, est fragile et mesure entre 10 et 50 cm de hauteur.
Les feuilles ont une forme triangulaire et sont palmatiséquées, divisées en 3 à 5 segments pennatifides.
Les fleurs, qui peuvent être rouges, roses ou parfois blanches, présentent des sépales dressés et velus. Les pétales sont entiers et mesurent deux fois la longueur du calice. Les étamines possèdent des filets glabres et des anthères rouges. La floraison a lieu principalement entre mai et octobre.
Les fruits, ridés et velus, sont surmontés d’un long appendice en forme de bec de grue.
Biotope
Le Géranium Herbe à Robert est une espèce très commune qui se développe dans divers habitats tels que les haies, le long des murs, dans les bois, sur les chemins et en lisière. Elle peut pousser jusqu’à 2000 mètres d’altitude.
Indicateur du sol et son milieu
Le Géranium Herbe à Robert est une espèce qui pousse à l’ombre ou en demi-ombre, préférant les sols frais et riches en matières organiques.
Usage médicinal
Geranium robertianum possède des propriétés diurétiques, astringentes, hémostatiques et insectifuges. Il est utilisé en bains de bouche et en gargarismes pour traiter les angines et les gingivites.
Usage culinaire
Le Géranium Herbe à Robert n’a pas de toxicité connue, mais n’est pas pertinent sur le plan alimentaire. Cependant, ses petites fleurs peuvent décorer les salades.
Sources :
1. tela-botanica.org – Réseau des botanistes francophones
2. inpn.mnhn.fr – Inventaire national du patrimoine naturel
3. « Petite flore de France, Belgique, Luxembourg, Suisse » – Page 191 – Régis THOMAS, Davis BUSTI, Margarethe MAILLART – Edition Belin:
4. « L’encyclopédie des plantes bio-indicatrices alimentaires et médicinales » – volume1 p185 – Gérard Ducerf. Editions Promonature