Antirrhinum majus

Grand muflier

Plantaginaceae

Famille : Plantaginacées; Ancienne famille : Scrofulariacées

Nom scientifiqueAntirrhinum majus L., 1753

Noms communs : Grand muflier, Muflier à grandes fleurs, Gueule-de-lion, Muflier élevé, Gueule-de-loup

Plante vivace, le grand muflier se distingue par ses grandes fleurs zygomorphes en grappes dressées, ressemblant à une gueule de lion. Cultivée pour sa floraison abondante, elle est aussi naturalisée dans le sud de la France. Toxique, notamment par ses graines.

Grand muflier - Fleur
Flore de Coste – Antirrhinum majus
Flore de Coste - Antirrhinum majus

Description botanique

Plante vivace de 30 à 100 cm, glabre à la base, pubescente et glanduleuse vers le sommet.

  • 🍃 Feuilles : opposées ou alternes, simples, lancéolées ou lancéolées-linéaires, entières.
  • 🌸 Fleurs : grandes (3 à 5 cm), purpurines, roses ou blanchâtres, en grappes terminales.
    • Calice à lobes ovales
    • Corolle bilabiée à base gibbeuse.
  • 🍈 Fruit : capsule oblique, ovale, poilue

Floraison

  • 🪻 Floraison : avril à octobre

Répartition géographique

  • 🇫🇷 France : spontané dans le Midi, la Lozère et l’Aveyron
  • 🌍 Monde : Europe méridionale, d’Asie occidentale et d’Afrique du Nord.
Répartition française de Antirrhinum majus en 2018
Répartition française de Antirrhinum majus en 2018

Écologie

  • Plante xérophile et calcicole.
  • Milieux secs : rochers, côteaux, murs anciens, lieux ensoleillés.
  • ⛰️ Altitude : jusqu’à 1800 m.

Lieu d’observation

Sources :

Toxicité

Plante toxique, notamment les graines qui contiennent des saponines et des hétérosides pouvant provoquer des troubles digestifs en cas d’ingestion.

Usages ornementaux

Très apprécié en jardinerie pour sa floraison longue et colorée. Utilisé en massifs, jardinières ou rocailles. Nombreuses variétés horticoles disponibles.

Le saviez-vous ?

🌼 Le nom « gueule-de-lion » ou « gueule-de-loups » vient de la forme de la fleur qui s’ouvre lorsqu’on la presse entre les doigts, comme une gueule articulée. Cette forme unique attire les insectes pollinisateurs spécifiques, notamment les bourdons.

Bibliographie