Lamium purpureum L., 1753

Lamiaceae

Noms familiers

Lamier pourpre, Ortie rouge

Description botanique

Le Lamium purpureum L. est une plante annuelle mesurant entre 10 et 30 cm. La tige de section carré est pubescente, souvent rougeâtre à la base. Elle est ascendante et longuement nue sous les fleurs.

Les feuilles sont pétiolées, cordiforme avec des bords crénelés. Les feuilles florales, au sommet de la plante, sont rapprochées et rougeâtres.

Les fleurs bilabiées, pourpres, sont petites et regroupées en verticilles. La corolle mesure environ 12 mm , avec un anneau de poils à l’intérieur. La floraison s’étale de mars à septembre.

Les fruits sont constitués de carpelles lisses, protégés par un calice dont les dents s’écartent après la floraison.

Sommité fleurie du lamier pourpre
Sommité fleurie du lamier pourpre

Répartition

Le lamier pourpre se retrouve largement réparti en Europe, en Asie occidentale, ainsi qu’en Afrique du Nord.

Répartition française du lamier pourpre en 2024
Répartition française du lamier pourpre en 2024

Biotope

Lamium purpureum pousse de manière spontanée dans les zones tempérées, préférant les milieux perturbés comme les bords de chemins, les jardins et les cultures, les friches et décombres. Jusqu’à 2400 mètres d’altitudes.

Indicateur du sol et son milieu

Lamium purpureum est une espèce mésohygroneutro-nitrocline, ce qui signifie qu’iil indique un sol modérément humides, riches en nutriments, notamment en azote et ayant un pH neutre.

Usage médicinal

Lamium purpureum présente des propriétés similaires à celles de Lamium album (lamier blanc). Il est réputé pour ses vertus diurétiques, anti-inflammatoires, astringentes et expectorantes. Cependant, aucune étude scientifique n’a encore validé ces propriétés. Il est donc conseillé de se tourner vers le lamier blanc, dont les effets médicinaux sont mieux documentés.

Usage culinaire

Les jeunes pousses du lamier pourpre peuvent être consommées crues en salades. Lorsque la plante fleurie, les feuilles développent un goût plus prononcé. À ce stade, elles peuvent être utilisées comme aromate ou cuites comme un légume avec un petit goût de champignon.

Sources :

1. tela-botanica.org – Réseau des botanistes francophones

2. inpn.mnhn.fr – Inventaire national du patrimoine naturel

3. « Petite flore de France, Belgique, Luxembourg, Suisse » – Page 217 – Régis THOMAS, Davis BUSTI, Margarethe MAILLART  – Edition Belin: