Viburnum tinus L.
Viburnaceae
Petite histoire
L’étymologie du nom « Viburnum » provient du verbe latin « viere, » qui signifie « lier » ou « tresser » en référence à la flexibilité des rameaux de certaines espèces de ce genre, qui étaient traditionnellement utilisés dans la vannerie.
Noms familiers
Laurier-tin, Viorne tin
Description botanique
Le laurier-tin (Viburnum tinus L.) est un arbrisseau de 1 à 3 mètres, touffu, avec une écorce grisâtre et des jeunes rameaux souvent rougeâtres et velus.
Ses feuilles sont coriaces, persistantes, ovales, entières, d’un vert foncé sur le dessus, velues en dessous.
Les fleurs, blanches ou rosées en bouton, se regroupent en corymbes serrés sur de courts pédoncules. Le calice présente des dents ovales.
Le fruit est une drupe globuleuse, de couleur bleu-noir métallisé.
La floraison a lieu de février à juin, tandis que la fructification se produit d’août à septembre.
Répartition
La répartition du laurier-tin s’étend à l’Europe méditerranéenne, à la Syrie et à l’Afrique septentrionale.
Biotope
Le laurier-tin est présent dans les fruticées, les garrigues et les maquis méditerranéens, où il peut croître jusqu’à 1200 mètres d’altitude.
Indicateur du sol et son milieu
Le laurier-tin préfère les sols bien drainés, souvent calcaires. Il se développe principalement dans les sous-bois, cependant, il tolère également des conditions sèches et ensoleillées.
Usage médicinal
Les propriétés médicinales du laurier-tin sont méconnues, et son utilisation est déconseillée en raison d’effets indésirables possible.
Usage culinaire
Bien qu’elles soient un délice pour les oiseaux, les baies du laurier-tin sont toxiques pour les humains. Aucune partie de la plante n’est comestible, que ce soit ses fruits ou ses feuilles, qui ne doivent pas être confondues avec celles du laurier sauce.
Autre usage
Le laurier-tin est souvent utilisé comme haie ornementale en raison de son feuillage dense et persistant, ainsi que de ses fleurs attrayantes, qui régalent les abeilles grâce à leur floraison précoce.
Sources :
1. inpn.mnhn.fr – Inventaire national du patrimoine naturel
2. tela-botanica.org – Réseau des botanistes francophones
3.« Petite flore de France, Belgique, Luxembourg, Suisse » – Page 109 – Régis THOMAS, Davis BUSTI, Margarethe MAILLART – Edition Belin: