Lysimachia arvensis (L.) U.Manns & Anderb., 2009

Primulaceae

Noms familiers

Lysimaque des champs, Mouron, Mouron des champs, Mouron rouge

Description botanique

Le mouron rouge (Lysimachia arvensis) est une herbacée annuelle glabre, de 10 à 30 cm. Elle est très rameuse, avec des tiges diffuses ou étalées-ascendantes.

Les feuilles, opposées et sessiles, présentent une forme ovale ou lancéolée, avec des ponctuations noires sur la face inférieure et 3 à 5 nervures bien visibles.

Les fleurs, d’un rouge vif à orangé, sont solitaires et composées de cinq pétales étalés entourant des étamines saillantes. La floraison s’étend de mai à novembre.

Le fruit est une capsule globuleuse.

Fleur du mouron rouge
Flaux (30) le 15/06/2023

Répartition

Le mouron rouge se trouve dans toute l’Europe et dans les régions tempérées de l’ensemble du globe.

Répartition du mouron rouge en 2018
Répartition du mouron rouge en 2018

Biotope

Lysimachia arvensis pousse dans des lieux cultivés, sur des sols limoneux et sablonneux des vallées alluviales, ainsi que dans des friches, au pied des éboulis de roches, jusqu’à 1800 mètres d’altitudes.

Indicateur du sol et son milieu

Le mouron rouge est une espèce mésophile, préférant des milieux modérément humides, et  neutronitrocline, elle se développe bien dans des sols neutres et riches en nutriments.

Usage médicinal

Lysimachia arvensis aurait des propriétés expectorantes, analgésiques et diurétiques, utilisées pour traiter les affections respiratoires, les problèmes hépatiques et les troubles urinaires​.

Usage culinaire

Le mouron rouge et le mouron bleu sont toxiques, il est donc important de ne pas les confondre avec le mouron blanc (Stellaria media), qui est un excellent comestible.

Sources :

1. tela-botanica.org – Réseau des botanistes francophones

2. inpn.mnhn.fr – Inventaire national du patrimoine naturel

3. « Petite flore de France, Belgique, Luxembourg, Suisse » – Page 318 – Régis THOMAS, Davis BUSTI, Margarethe MAILLART  – Edition Belin:

4. « L’encyclopédie des plantes bio-indicatrices alimentaires et médicinales » – volume1 p87 – Gérard Ducerf. Edition Promonature