Lysimachia arvensis (L.) U.Manns & Anderb., 2009
Primulaceae
Noms familiers
Lysimaque des champs, Mouron, Mouron des champs, Mouron rouge
Description botanique
Le mouron rouge (Lysimachia arvensis) est une herbacée annuelle glabre, de 10 à 30 cm. Elle est très rameuse, avec des tiges diffuses ou étalées-ascendantes.
Les feuilles, opposées et sessiles, présentent une forme ovale ou lancéolée, avec des ponctuations noires sur la face inférieure et 3 à 5 nervures bien visibles.
Les fleurs, d’un rouge vif à orangé, sont solitaires et composées de cinq pétales étalés entourant des étamines saillantes. La floraison s’étend de mai à novembre.
Le fruit est une capsule globuleuse.
Répartition
Le mouron rouge se trouve dans toute l’Europe et dans les régions tempérées de l’ensemble du globe.
Biotope
Lysimachia arvensis pousse dans des lieux cultivés, sur des sols limoneux et sablonneux des vallées alluviales, ainsi que dans des friches, au pied des éboulis de roches, jusqu’à 1800 mètres d’altitudes.
Indicateur du sol et son milieu
Le mouron rouge est une espèce mésophile, préférant des milieux modérément humides, et neutronitrocline, elle se développe bien dans des sols neutres et riches en nutriments.
Usage médicinal
Lysimachia arvensis aurait des propriétés expectorantes, analgésiques et diurétiques, utilisées pour traiter les affections respiratoires, les problèmes hépatiques et les troubles urinaires.
Usage culinaire
Le mouron rouge et le mouron bleu sont toxiques, il est donc important de ne pas les confondre avec le mouron blanc (Stellaria media), qui est un excellent comestible.
Sources :
1. tela-botanica.org – Réseau des botanistes francophones
2. inpn.mnhn.fr – Inventaire national du patrimoine naturel
3. « Petite flore de France, Belgique, Luxembourg, Suisse » – Page 318 – Régis THOMAS, Davis BUSTI, Margarethe MAILLART – Edition Belin:
4. « L’encyclopédie des plantes bio-indicatrices alimentaires et médicinales » – volume1 p87 – Gérard Ducerf. Edition Promonature