Galeopsis tetrahit L.

Lamiaceae

L’utilisation du terme « ortie royale » est en réalité un abus de langage, car cette plante n’appartient pas à la famille des Urticaceae, contrairement aux véritables orties. Le nom peut prêter à confusion, mais elle fait en réalité partie de la famille des Lamiaceae.

Noms familiers

Ortie royale, Galéope tétrahit.

Description botanique

L’ortie royale est une herbacée annuelle mesurant de 10 à 80 cm. Sa tige est robuste, renflée sous les nœuds, et couverte de longs poils raides.

Les feuilles sont grandes, ovales-lancéolées, dentées, et peu poilues.

Les fleurs sont petites, purpurines avec des taches jaunes ou blanches, se regroupent en verticilles serrés.

Les fruits sont des tétrakènes.

La floraison est de juillet à octobre.

DE - Schapbach (77) le 19/08/2024
DE - Schapbach (77) le 19/08/2024

Répartition

L’ortie royale est présente en Europe ainsi qu’en Asie occidentale et boréale.

Biotope

L’ortie royale se développe principalement dans les lisières et clairières, les vallées alluviales, les talus, les haies, ainsi que dans les cultures et les fossés.

Indicateur du sol et son milieu

L’ortie royale est une plante acidiphile et nitrophile, ce qui signifie qu’elle préfère les sols légèrement acides et riches en azote. Elle pousse de préférence sur des sols frais, souvent dans des environnements humides et riches en matière organique.

Usage médicinal

Les propriétés médicinales de Galeopsis tetrahit ont été très peu étudiées à ce jour.

Usage culinaire

L’ortie royale n’est pas comestible, elle pourrait être légèrement toxique.

Sources :

1. Tela-botanica.org – Réseau des botanistes francophones

2. inpn.mnhn.fr – Inventaire national du patrimoine naturel

3. « Petite flore de France, Belgique, Luxembourg, Suisse » – Page 218 – Régis THOMAS, Davis BUSTI, Margarethe MAILLART  – Edition Belin:

4. « L’encyclopédie des plantes bio-indicatrices alimentaires et médicinales » – volume 1 p175 – Gérard Ducerf. Edition Promonature