Aethusa cynapium L.

Apiaceae

Noms familiers

Petite ciguë, faux persil, ciguë des jardins, éthuse ciguë, ciguë des moissons, persil des chiens, éthuse ache-des-chiens.

Description botanique

La petite ciguë (Aethusa cynapium L.) est une plante annuelle de 20 à 60 cm, elle peu parfois atteindre 2 mètres de haut, glabre et d’un vert sombre. La tige est striée, creuse, rameuse, sillonnée, avec des lignes rougeâtres.

Les feuilles sont molles, triangulaires, bi-tripennatiséquées.

Les fleurs sont blanches en ombelles composée. Les bractées des ombelles caractéristiques sont linaires pendantes.

Les fruits sont ovoïde-subglobuleux à 8 côtes saillantes.

Sa floraison a lieu de mai à octobre

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Répartition

La petite ciguë est présente principalement en Europe, en Asie occidentale et en Algérie.

Biotope

On la trouve très souvent dans les potagers, les champs, les jardins, les décombres, et les bois clairs, les zones alluviales  jusqu’à 1700 mètres d’altitude, mais elle est un peu plus rare dans la région méditerranéenne.

Indicateur du sol et son milieu

La petite ciguë peut indiquer un sol pollué par des engrais chimiques et des pesticides, engorgé en azote et avec un pH très alcalin.

Usage médicinal

La petite ciguë contient plusieurs alcaloïdes toxiques dont l’Aethusine  et la Coniine qui affectent le système nerveux central et peuvent entraîner des symptômes tels que des nausées, des vomissements, des convulsions, des troubles respiratoires et en cas d’ingestion importante, la mort.

Usage culinaire

La petite ciguë est une plante extrêmement toxique pour l’humain comme pour les animaux, et quelques grammes de la plante peuvent être mortels.

Sources :

1. « L’encyclopédie des plantes bio-indicatrices alimentaires et médicinales » – volume 2 p64 – Gérard DUCERF. Edition Promonature

2. inpn.mnhn.fr – Inventaire national du patrimoine naturel

3. tela-botanica.org – Réseau des botanistes francophones

4.« Petite flore de France, Belgique, Luxembourg, Suisse » – Page 45 – Régis THOMAS, Davis BUSTI, Margarethe MAILLART  – Edition Belin: