Ligustrum vulgare L., 1753
Oleaceae
Noms familiers
Troène commun, Troène, Raisin de chien
Description botanique
Le Troène commun (Ligustrum vulgare L.) est un arbrisseau mesurant de 1 à 3 mètres de hauteur.
Ses feuilles, entières, opposées et tardivement caduques, sont lancéolées ou obovales-elliptiques, épaisses et glabres, avec un court pétiole.
Les fleurs blanches et odorantes apparaissent en panicules, petites et serrées. La corolle est en forme d’entonnoir, avec un tube dépassant le calice et 4 lobes étalés. Les étamines sont incluses, et le stigmate est bifide. La
Le fruit est une petite baie globuleuse de 3 mm de diamètre, noire, amère et persistante, contenant 2 à 4 graines.
La floraison se déroule de mai à juillet, tandis que la fructification a lieu en septembre.
Biotope
Ligustrum vulgare se trouve dans les haies, les bois et en lisière, jusqu’à une altitude de 1200 mètres.
Indicateur du sol et son milieu
Le Troène commun est une espèce mésophile et calcicline, préférant les milieux modérément humides et les sols calcaires.
Usage médicinal
Les feuilles et les fruits de Ligustrum vulgare ont été utilisés en médecine populaire pour leurs propriétés astringentes, toniques et diurétiques. Cependant, la plante est surtout considérée comme toxique, notamment ses baies noires, qui peuvent provoquer des troubles gastro-intestinaux, des vomissements et des diarrhées.
Usage culinaire
Le Troène commun n’est pas comestible. Ses baies, bien que parfois consommées par les oiseaux, sont toxiques pour l’homme et peuvent provoquer des troubles digestifs sévères. Il n’est donc pas recommandé de l’utiliser à des fins culinaires.
Autres usages
Le Troène commun est couramment utilisé en ornementale pour former des haies et des bordures en raison de sa croissance dense et de sa résistance à la taille.
Cette espèce est également tinctoriale, ses fruits, lorsqu’ils sont écrasés, produisent une teinture de couleur noire violacée.
En vannerie, les jeunes pousses du troène sont également exploitées pour la fabrication de petits objets en osier.
Sources :
1. tela-botanica.org – Réseau des botanistes francophones
2. inpn.mnhn.fr – Inventaire national du patrimoine naturel
3. « Petite flore de France, Belgique, Luxembourg, Suisse » – Page 256 – Régis THOMAS, Davis BUSTI, Margarethe MAILLART – Edition Belin: