Quercus ilex L.
Fagaceae
Noms familiers
Chêne vert, yeuse
Description botanique
Le chêne vert (Quercus ilex) est un arbre ou arbrisseau monoïque, ligneux, pouvant atteindre jusqu’à 20 mètres de hauteur. Son écorce est lisse chez les jeunes individus, devenant progressivement écailleuse et noirâtre.
Les feuilles, de taille moyenne, sont coriaces et persistantes. Elles sont pétiolées et très polymorphes. Sur les jeunes branches, elles sont souvent dentées-épineuses, alors que sur les vieilles branches, elles tendent à être entières. La face supérieure est d’un vert sombre et brillant, tandis que la face inférieure est grisâtre ou blanche et tomenteuse.
Les fleurs mâles et femelles sont présentes sur le même arbre. Les fleurs mâles sont regroupées en chatons allongés et pubescents, tandis que les fleurs femelles, plus discrètes, sont situées à la base des jeunes pousses.
Les fruits sont des glands subessiles. La cupule qui entoure le gland est hémisphérique, grise et tomenteuse, avec des écailles appliquées.
La floraison a lieu d’avril à mai, avec une fructification en septembre de la même année.
Répartition
Quercus ilex est répartit principalement dans les régions méditerranéennes, incluant le sud de la France, l’ouest de la France jusqu’en Bretagne, la Corse, l’Espagne, l’Italie, le Portugal, la Grèce et la Turquie.
Biotope
Quercus ilex se trouve dans les garrigues et les bois clairs.
Indicateur du sol et son milieu
C’est une espèce thermoxérophile; il est bien adapté aux environnements chauds et secs, typiques des régions méditerranéennes, avec principalement des sols calcaires.
Usage médicinal
Le chêne vert est utilisé traditionnellement pour ses propriétés astringentes (écorce riche en tanins), notamment en usage externe pour les plaies et irritations.
Usage culinaire
Les glands du chêne vert sont comestibles, mais avant de les consommer il est crucial de les débarrasser de leurs tanins par un processus de cuisson et de lavage, qui varie en durée selon la variété, jusqu’à ce que l’eau de cuisson redevienne claire, indiquant que l’amertume a été éliminée.
Sources :
1. inpn.mnhn.fr – Inventaire national du patrimoine naturel
2. tela-botanica.org – Réseau des botanistes francophones
3.« Petite flore de France, Belgique, Luxembourg, Suisse » – Page 181 – Régis THOMAS, Davis BUSTI, Margarethe MAILLART – Edition Belin:
4. « L’encyclopédie des plantes bio-indicatrices alimentaires et médicinales » – volum3 p253 – Gérard DUCERF. Edition Promonature