Calendula arvensis L., 1763
Asteraceae
Le souci des champs dérive du latin « solsequia« , signifiant littéralement « qui suit le soleil », en référence au phénomène de nyctinastie. Ce phénomène décrit la manière dont les capitules s’ouvrent et se ferment en fonction de la luminosité, suivant ainsi le mouvement du soleil au cours de la journée.
Noms familiers
Souci des champs, Gauchefer
Description botanique
Le souci des champs (Calendula arvensis L.) est une plante polymorphe annuelle qui mesure entre 10 et 30 cm de hauteur. Sa tige, pubescente, peut être dressée, ascendante ou étalée, avec des rameaux souvent ramifiés.
Ses feuilles sont sessiles, de forme allongée, étroite et ont des bords dentés ou entiers.
Les fleurs jaunes orangé sont réunies en capitules radiés. La floraison s’étend de juin jusqu’aux premières gelées.
Les fruits, ou akènes, présentent des formes variées : ceux situés à l’extérieur sont courbés et épineux, tandis que ceux de l’intérieur forment des anneaux lisses ou parfois épineux.
Répartition
Le souci des champs est présent en Europe moyenne et méridionale, en Asie Mineure et en Afrique du Nord.
Biotope
Le souci des champs se rencontre dans les maquis, les garrigues méditerranéenne, les lieux cultivés, les champs, les vignes ou en bordure de chemins.
Indicateur du sol et son milieu
Le souci des champs est une plante indicatrice de sols bien drainés, souvent pauvres, secs à modérément frais, généralement calcaires ou légèrement sablonneux.
Usage médicinal
Calendula arvensis possède des propriétés similaires à celles du souci officinal (Calendula officinalis) et de l’arnica (Arnica montana). Ses vertus anti-inflammatoires, cicatrisantes et antiseptiques en font un remède traditionnel pour apaiser les irritations cutanées, favoriser la cicatrisation des plaies ou soulager les contusions légères, souvent sous forme de décoction, infusion ou pommade.
Usage culinaire
Le souci des champs est comestible. Ses fleurs peuvent être utilisées pour décorer et agrémenter des salades, des plats ou des infusions.
Sources :
1. inpn.mnhn.fr – Inventaire national du patrimoine naturel
2. tela-botanica.org – Réseau des botanistes francophones
3.« L’encyclopédie des plantes bio-indicatrices alimentaires et médicinales » – volume1 p114 – Gérard DUCERF. Edition Promonature
