Papaver rhoeas L., 1753

Papaveraceae

Noms familiers

Coquelicot, Grand coquelicot, Pavot coquelicot, Pavot-coq, Crête de coq, Gravesolle, Pavot des champs, Pavot des moissons, Pavot sauvage, Poinceau, Ponceau

Description botanique

Le coquelicot (Papaver rhoeas) est une plante annuelle velue-hérissée, mesurant entre 20 et 60 cm, avec une tige dressée et rameuse.

Ses feuilles sont duveteuses et très divisées, à segments linéaires, les feuilles caulinaires étant sessiles.

Les fleurs, d’un rouge vif, sont grandes, avec des filets d’étamines filiformes. Les pédoncules sont couverts de poils très étalés. Les stigmates, au nombre de 7 à 12, reposent sur un disque lobé.

Le fruit est une capsule courtement obovale et glabre.

La floraison s’étend de mai à juillet.

Pétale du coquelicot
Saint-siffret (30) le 28/04/2023

Répartition

Le coquelicot est réparti en Europe centrale et méridionale, en Asie occidentale et centrale, ainsi qu’en Afrique septentrionale.

Répartition en France du coquelicot en 2018
Répartition en France de Papaver rhoeas en 2018

Biotope

Papaver rhoeas se développe dans les champs, les moissons, les bords de route et les terrains vagues.

Indicateur du sol et son milieu

C’est une espèce mésophile, nitrocline, neutrocalcicole et pionnière ; elle préfère les sols modérément humides, riches en azote et neutres et légèrement calcaires, tout en ayant la capacité de coloniser rapidement les milieux perturbés.

Usage médicinal

Les pétales de Papaver rhoeas sont utilisés pour leurs vertus calmantes, sédatives et antitussives. Ils sont souvent employés en infusion pour soulager les toux sèches, l’anxiété et les troubles du sommeil. Les alcaloïdes qu’il contient contribuent à ces effets relaxants.

Usage culinaire

Le coquelicot est partiellement comestible.

Ses pétales peuvent être utilisés pour fabriquer des sirops ou des infusions. et ses jeunes feuilles en rosettes, peuvent être consommées crues ou cuites en petites quantités.

Les graines, également utilisées en boulangerie, sont considérées comme non toxiques.

Cependant, d’autres parties de la plante, en particulier les capsules, contiennent des alcaloïdes qui peuvent être toxiques en grandes quantités.

Sources :

1. tela-botanica.org – Réseau des botanistes francophones

2. inpn.mnhn.fr – Inventaire national du patrimoine naturel

3. « Petite flore de France, Belgique, Luxembourg, Suisse » – Page 277 – Régis THOMAS, Davis BUSTI, Margarethe MAILLART  – Edition Belin:

4. « L’encyclopédie des plantes bio-indicatrices alimentaires et médicinales » – volume1 p238 – Gérard Ducerf. Edition Promonature