Euphorbia characias L., 1753

Euphorbiaceae

Noms familiers

Euphorbe des garrigues, Euphorbe characias, Euphorbe des vallons

Description botanique

L’euphorbe des garrigues (Euphorbia characias) est une plante vivace mesurant entre 30 et 80 cm de hauteur, dotée d’une souche épaisse. Ses tiges robustes sont ligneuses à la base. L’ensemble de la plante contient un latex blanc, à la fois toxique et allergène.

Ses feuilles sont étroitement disposées le long des tiges, oblongues ou lancéolées, entières, coriaces et persistantes.

Ses fleurs s’organisent en ombelles, accompagnées de courtes bractées en forme de disque concave, tandis que les glandes florales brun rougeâtre présentent des cornes courtes et épaisses. La floraison a lieu de mars à juin.

Le fruit est une capsule velue, mesurant de 3 à 6 mm, qui renferme des graines oblongues, grises et lisses.

Fleurs d'euphorbe des garrigues
Flaux le 13-05-2023

Répartition

L’euphorbe des garrigues se trouve principalement dans les régions méditerranéennes, notamment en Espagne et au Portugal, ainsi que dans les îles Baléares, en Italie, en Sicile et en Crète. On la rencontre également au Maroc.

Répartition française de l'euphorbe des garrigues en 2018
Répartition française de l'euphorbe des garrigues en 2018

Biotope

Euphorbia characias prospère dans des lieux secs et arides, notamment dans les garrigues méditerranéennes. On la rencontre fréquemment dans les talus, les vieux murs, les haies, les rocailles et parfois dans les pelouses. Jusqu’à 1200 mètres d’altitudes.

Indicateur du sol et son milieu

L’euphorbe des guarrigues une espèce thermoxéroneutrocline, elle est adaptée aux environnements chauds et secs, et préfère des sols avec un pH neutre.

Usage médicinal et culinaire

Toute la famille des euphorbiacées est toxique et allergène (Euphorbia serrata), Elles produisent un latex blanc, qui cause des irritations très importantes des muqueuses et de la peau.

Sources :

1. tela-botanica.org – Réseau des botanistes francophones

2. inpn.mnhn.fr – Inventaire national du patrimoine naturel

3. « Petite flore de France, Belgique, Luxembourg, Suisse » – Page 163 – Régis THOMAS, Davis BUSTI, Margarethe MAILLART  – Edition Belin: