Chelidonium majus L.

Papaveraceae

Noms familiers

Grande chélidoine, Chélidoine élevée, Herbe à la verrue, Éclaire, Grande éclaire, Chélidoine éclair.

Description botanique

La grande chélidoine (Chelidonium majus) est une plante vivace de 30 à 80 cm de hauteur. Avec une tige dressée, ramifiée, fragile et velue à suc jaune et à odeur vireuse.

Ses feuilles sont pennatiséquées, composées de 5 à 7 segments ovales, incisés-lobés et glauques sur leur face inférieure.

Les fleurs, petites et jaunes, sont disposées en ombelles à pédoncules inégaux. Les sépales sont jaunâtres et les pétales se déroulent régulièrement dans le bouton floral. Le style est très court, avec 2 stigmates obliques.

Le fruit est une capsule linéaire de 3 à 4 cm de long, glabre, à une loge et s’ouvrant en 2 valves de bas en haut. Les graines sont disposées sur 2 rangs.

La floraison s’étend de mai à octobre.

Fleurs de grande chelidoine
Gajan 30 le 23-03-2023

Répartition

La grande chélidoine se répartit en Europe, en Asie, en Afrique et en Amérique du Nord.

Répartition en France de la grande chélidoine en 2018
Répartition en France de la grande chélidoine en 2018

Biotope

Chelidonium majus pousse sur les vieux murs, dans les haies et les décombres, les friches nitrophiles et les lisières et clairières forestières.

Indicateur du sol et son milieu

La grande chélidoine est une espèce ;

Mésohygrocline : elle se développe dans des conditions d’humidité intermédiaires.

Neutronitrophile : elle préfère des sols neutres en termes de pH et riches en nutriments, notamment en azote.

Usage médicinal

Chelidonium majus est traditionnellement reconnue en application locale, pour éliminer les verrues.

Elle aurait également des propriétés diurétiques, purgatives, anti-spasmodiques, calmantes, cholagogues, dépuratives et même anticancéreuses.

Usage culinaire

Ces alcaloïdes sont responsables de la toxicité de la plante et peuvent causer des effets indésirables s’ils sont ingérés en quantités importantes.

Sources :

1. tela-botanica.org – Réseau des botanistes francophones

2. inpn.mnhn.fr – Inventaire national du patrimoine naturel

3. « Petite flore de France, Belgique, Luxembourg, Suisse » – Page 277 – Régis THOMAS, Davis BUSTI, Margarethe MAILLART  – Edition Belin:

4. « L’encyclopédie des plantes bio-indicatrices alimentaires et médicinales » – volume3 p150 – Gérard Ducerf. Edition Promonature