Lamium album L., 1753
Lamiaceae
Noms familiers
Lamier blanc, Ortie blanche, Ortie morte
Description botanique
Le lamier blanc (Lamium album), est une plante herbacée vivace mesurant entre 20 et 60 cm de hauteur. Elle possède des tiges redressées, velues, et densément feuillées.
Ses feuilles sont pétiolées, cordiforme, acuminées et fortement dentées. Elles ressemblent beaucoup à la grande ortie mais ne piquent pas.
Les fleurs sont grandes, blanches, disposées en verticilles sur la tige. La corolle mesure environ 2 cm, avec un tube courbé-ascendant. La lèvre supérieure est entière et longuement velue sur les bords, tandis que la lèvre inférieure présente 2 à 3 dents de chaque côté. La floraison à lieu d’avril à juillet.
Le fruit est un tétrakène, ces akènes sont généralement bruns ou noirs et restent dans le calice de la fleur après la floraison.
Répartition
Lamium album est réparti dans toute l’Europe et une grande partie de l’Asie occidentale et boréale. Elle est fréquente dans les régions tempérées mais se fait rare autour du pourtour méditerranéen.
Biotope
Les habitats privilégiés de l’ortie blanche sont les haies, les bords de chemins et les terrains vagues jusqu’à 2200 mètres d’altitudes.
Indicateur du sol et son milieu
Le lamier blanc est une espèce de demi-ombre et neutronitrophile, elle pousse dans des sols frais, neutres et riches en azote.
Usage médicinal
Lamium album est principalement utilisée pour ses effets anti-inflammatoires, astringents, et expectorants. Les feuilles et les fleurs sont employées dans le traitement des infections respiratoires comme la bronchite, ainsi que pour calmer les inflammations du système digestif et urinaire.
Elle est aussi reconnue pour ses propriétés diurétiques, aidant à éliminer l’excès de liquide dans le corps, et pour soulager les symptômes liés aux troubles menstruels.
Usage culinaire
Les jeunes pousses et les feuilles tendres du lamier blanc peuvent être consommées crues ou cuites, en salades ou en soupes.
Sources :
1. tela-botanica.org – Réseau des botanistes francophones
2. inpn.mnhn.fr – Inventaire national du patrimoine naturel
3. « Petite flore de France, Belgique, Luxembourg, Suisse » – Page 217 – Régis THOMAS, Davis BUSTI, Margarethe MAILLART – Edition Belin:
4. « L’encyclopédie des plantes bio-indicatrices alimentaires et médicinales » – volume 1 p202 – Gérard Ducerf. Edition Promonature
