Hedera helix L., 1753
Araliaceae
Le lierre grimpant (Hedera helix L.) ne parasite pas les arbres, mais les utilise comme support. Il est bénéfique pour la biodiversité : ses fleurs tardives nourrissent les pollinisateurs, ses baies hivernales les oiseaux, et son feuillage offre un abri à de nombreux insectes.
Noms familiers
Lierre grimpant, Herbe de saint Jean, Lierre commun

Description botanique
Le lierre grimpant (Hedera helix L.) est un arbrisseau doté de tiges rampante sur le sol ou grimpante sur divers supports grâce à des crampons.
Ses feuilles, alternes et pétiolées, sont coriaces, luisantes et persistantes. Les feuilles des tiges rampantes ou grimpantes sont palmatinervées et présentent de 3 à 5 lobes triangulaires. En revanche, celles des rameaux florifères sont entières, ovales et terminées en pointe.
Ses fleurs, d’un jaune verdâtre, sont regroupées en ombelles terminales globuleuses. La floraison se produit de septembre à octobre et la fructification de mars à mai.
Les fruits du lierre grimpant sont des baies globuleuses et noires. Elles sont cerclées près du sommet par le limbe du calice.
Biotope
Le lierre grimpant pousse dans les bois, sur les murs, les rochers et les ruines. On le trouve parfois dans les vignes et les vergers, jusqu’à 1200 mètres d’altitude.
Indicateur du sol et son milieu
Le lierre commun est une espèce de demi-ombre ou d’ombre. Il indique un sol riche en matière organique et en bases, souvent en évolution vers un milieu forestier.
Usage médicinal
Les feuilles d’Hedera helix sont utilisées pour leurs propriétés expectorantes, antitussives et mucolytiques, principalement dans le traitement des affections respiratoires comme la toux et la bronchite. En usage externe, elles peuvent être appliquées en cataplasme pour soulager les douleurs articulaires ou musculaires.
Usage culinaire
Le lierre grimpant n’est pas comestible. Ses baies sont toxiques pour l’humain et peuvent provoquer des troubles digestifs, voire des symptômes plus graves en cas d’ingestion importante. En revanche, elles constituent une source de nourriture pour les oiseaux en hiver.
Sources :
1. inpn.mnhn.fr – Inventaire national du patrimoine naturel
2. tela-botanica.org – Réseau des botanistes francophones
3. « Petite flore de France, Belgique, Luxembourg, Suisse » – Page 57 – Régis THOMAS, Davis BUSTI, Margarethe MAILLART – Edition Belin:
4. « L’encyclopédie des plantes bio-indicatrices alimentaires et médicinales » – volume1 p188 – Gérard DUCERF. Edition Promonature
5.« Les plantes médicinales » – Page 242 – P SCHAUENBERG, F PARIS – Edition DELACHAUX et NIESTLE